
Mettre des mots sur ce qu’on ressent
Dire ce qu’on ressent
Il y a des émotions qu’on porte longtemps sans parvenir à les dire. Elles nous accompagnent, vibrent en nous, mais restent coincées entre le silence et le cœur. Parfois, c’est l’écriture qui vient à la rescousse — elle devient le pont entre ce qu’on ressent et ce qu’on ose enfin exprimer. C’est ce que j’ai vécu en écrivant le poème « L’anniversaire », un texte dédié à ma fille, Sabrina. À travers ces vers, j’ai cherché à dire ce que les mots du quotidien ne suffisent pas à transmettre : la fierté, la tendresse, l’admiration.
Quand je regarde ma fille, je ressens un mélange d’amour et de gratitude immense. Elle dessine, chante, danse, joue — et dans tout cela, elle semble habitée d’une grâce naturelle, d’une lumière intérieure. Pourtant, dans la vie de tous les jours, ces émotions restent souvent muettes. On sourit, on applaudit, mais au fond, les mots manquent. L’écriture, elle, permet d’aller plus loin. En répétant « regardez, écoutez, admirez », j’ai voulu célébrer cette présence vivante, ce talent sincère, cette beauté discrète. Ces mots m’ont aidé à donner une forme à ce que je ressentais confusément : la joie d’un père qui voit sa fille s’épanouir et rayonner. Écrire, c’est traduire l’invisible. C’est transformer une émotion en matière, un sentiment en parole. À travers le poème, j’ai pu dire ce que je n’aurais jamais su exprimer autrement : l’admiration profonde, la tendresse tranquille, l’amour sans détour. Et quand j’ai terminé par « Ma fille originale, notre trésor », j’ai senti que les mots avaient trouvé leur juste place. Qu’ils portaient enfin ce que je voulais vraiment dire, sans fard ni détour.
C’est peut-être ça, le vrai pouvoir de l’écriture : donner voix à ce que le cœur, seul, n’arrive pas à formuler. Et vous, avez-vous déjà ressenti ce besoin d’écrire pour dire ce que les mots ordinaires n’arrivaient pas à exprimer ?
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